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04 juin 2024
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Peu de personnes se passionnent pour le Crankworx World Tour depuis aussi longtemps qu'Helene Fruwirth : cela fait 16 ans qu'elle prend le départ. En amont de l'édition de cette année au Bikepark d'Innsbruck, elle nous explique la fascination qu'exerce ce festival de VTT.

Des vélos à perte de vue. Par beau temps, la moitié de la population d'Innsbruck enfourche, au choix, des vélos de course à l'allure de flèches ou des vélos électriques vrombissants. Du 12 au 16 juin, on peut toutefois être sûr que l'espèce cycliste la plus tout-terrain prendra brièvement le relais : Le Crankworx World Tour donne la priorité aux VTT en ville. Alors que je traverse la ville en faisant attention à chaque grosse bosse, le festival attire des personnes qui se sentent aussi à l'aise sur deux roues que sur leurs jambes. Des gens comme Helene Fruhwirth, qui participe au Crankworx depuis 16 ans et qui donne un petit aperçu de ce que signifie consacrer une bonne partie de sa vie au VTT.

Helene, quand as-tu participé pour la première fois au Crankworx et comment es-tu arrivée à la compétition ?
Helene Fruwirth : "Mon premier événement Crankworx a eu lieu à Whistler en 2008. C'était déjà un rêve pour moi d'aller à Whistler à l'époque, et j'adore les compétitions de VTT. J'ai donc rassemblé mes affaires et je me suis d'abord envolée pour la Coupe du monde à Mount Saint Anne, puis à Bromont et ensuite à Crankworx"

A cette époque, elle participait déjà depuis dix ans à de petites et grandes compétitions de VTT, elle était donc tout sauf inexpérimentée au départ de la course. La préparation approfondie a porté ses fruits : L'Autrichienne a terminé troisième au Giant Dual Slalom, cinquième au Gabonzo Downhill et onzième à l'Open du Canada. La médaille de l'époque est encore accrochée au mur chez elle aujourd'hui.

Avoir du succès est une chose, ne pas se reposer sur ses lauriers et continuer à avancer en est une autre. Etant donné que de plus en plus de compétitions et de disciplines sportives se disputent l'attention des passionnés d'activité physique, il est frappant de constater à quel point Helene est présente depuis longtemps. Contexte : Crankworx existe depuis 2004, elle est donc arrivée dès les premières années.

Comme tu le dis toi-même, tu es là depuis toujours. Qu'est-ce qui t'a convaincu dans le Crankworx pour que tu y participes encore et encore ?
"Oui, c'est ça, 16 ans. Wow, j'ai dû faire le compte moi-même. C'est une longue période - et je continue à rouler et à me réjouir chaque année lorsque je reçois une invitation. C'est dû à plusieurs choses. D'une part, le fait de revoir mes anciens amis, comme Caroline Buchanan. Ensuite, les différents parcours. Le site de Whistler bien sûr, qui est une folie même sans Crankworx. Puis l'ambiance des courses. Bien sûr, c'est une compétition, mais ça a toujours été une compétition 'fun' pour moi par rapport aux courses de la Coupe du monde UCI. Pas de qualification où c'est une question de vie ou de mort - le jour de la finale, tu peux prendre le départ et donner le meilleur de toi-même"

Quand Helene se remémore ses années passées à Crankworx, elle cite en premier lieu ses expériences avec Buchanan, une Australienne d'origine, et les Kiwis, les riders de Nouvelle-Zélande. La série d'événements est peut-être marquée par la compétition, mais la scène est unie par un certain sentiment de communauté. Dans la galerie mentale d'Hélène, il ne faut pas oublier ses succès et ses médailles, les activités communes pendant le festival et les spectateurs d'un autre genre, comme un ours égaré sur la piste de descente de Whistler.

L'athlète a une relation particulière avec le downhill. Chaque discipline a ses avantages, en dual slalom elle a fêté son plus grand succès au Crankworx avec le bronze, mais c'est surtout le parcours d'Innsbruck qui l'a séduite. Cette année, elle ne fait pas partie du pot-pourri de compétitions, mais le changement est aussi inévitable dans le monde du VTT.

Ta première participation remonte à un certain temps. Comment la scène du VTT et l'événement ont-ils évolué ?
"Il est devenu beaucoup plus grand et le nombre de participants a augmenté. Le niveau des coureuses aussi"

Cette année, Hélène participe aux catégories pumptrack et dual slalom, mais elle ne regardera la nouvelle compétition de slopestyle pour les femmes que depuis les gradins. La vétérane du Crankworx salue le fait que les femmes puissent désormais aussi concourir dans cette discipline. Cela ne fait que correspondre aux progrès sportifs des athlètes féminines de haut niveau. Elle a un conseil à donner aux femmes de la scène, qui pourrait s'appliquer à de nombreux domaines de la vie :

"De manière générale, ne pas attendre que quelqu'un le fasse à ta place, mais le faire tout simplement - cela vaut aussi pour les hommes. Par exemple, s'inscrire, planifier son voyage, savoir réparer son vélo, demander à d'autres coureurs et se regrouper. Être courageux, et pas seulement sur le vélo"

Les participants doivent absolument avoir du courage, car faire du VTT à haut niveau n'est pas une entreprise banale, même avec la meilleure volonté du monde.

Comment gères-tu le risque inhérent à chaque course ?
"C'est une question difficile, car ma propension à prendre des risques varie beaucoup. La balance dépend de plusieurs facteurs, par exemple : Quelles sont mes chances de gagner la course ? Dans quelle phase de mon cycle me trouve-t-on actuellement ? Est-ce que je viens de me blesser et que je n'ai pas encore digéré la situation ? Quelles sont les chances que ma manœuvre tourne mal à tel ou tel endroit - parce que je ne suis tout simplement pas doué pour cela ? De quel type de parcours s'agit-il ? Est-ce que la piste me convient ?"

Ce qui ressemble à une chevauchée sauvage est donc bien calculé. Selon Hélène, un facteur devient de plus en plus important avec l'âge : la peur. Elle peut être très dérangeante quand on veut tout donner. De plus, elle n'est plus coureuse à plein temps, mais s'est construit d'autres bases avec le vélo, qu'elle ne veut pas compromettre par une blessure.

Non seulement le corps, mais aussi la bureaucratie des courses n'est pas toujours clémente envers le vieillissement. Dans certaines épreuves, il n'existe pas de licence Master pour les femmes, ce qui sépare celles qui ont plus de 30 ans de celles qui ont 20 ans et sont plus performantes physiquement. La chaîne des conséquences est longue, comme l'explique Hélène :

"En fait, je serais championne d'Europe 2023 - mais je n'ai pas pu participer à la catégorie master féminine à cause des points UCI obtenus lors d'une course de la Coupe d'Europe. Le résultat est que le niveau et le nombre de coureuses diminuent de ce fait"

Pour la scène, Helene souhaite donc que toutes les femmes de plus de 35 ans - qu'elles soient licenciées Master ou Elite - puissent participer à un championnat du monde ou à un championnat d'Europe dans leur catégorie d'âge, points UCI ou non. Elle restera en tout cas fidèle à ce sport - et donnera cette année encore le meilleur d'elle-même au Crankworx.

Crankworx Innsbruck 2024

Pour la huitième fois déjà, le Crankworx World Tour s'arrêtera cette année dans la région d'Innsbruck. Cette année, l'élite du VTT est présente du 12. au 16 juin au Bikepark d'Innsbruck, avec pour la première fois une compétition de slopestyle féminin. Outre les compétitions, un programme cadre varié est à nouveau prévu, comprenant des événements parallèles, une Bike Expo et bien plus encore.

Image d'en-tête : @alexchapics

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